TERRORISM. Efter gårdagskvällens Franska nationaldag och nattens händelser kör vi en repris på Frankrikes nationalsång. Jag har även lyssnat på Sveriges utrikesminister Margot Wallström som lovat bistå Frankrike med alla till buds stående medel, så några dialogpoliser får nog räkna med en Frankrikeresa för att bjuda på korv.
Marseljäsen (franska: La Marseillaise) är Frankrikes nationalsång. Den skrevs natten mellan den 24 och 25 april 1792 av en officer i revolutionsarmén, Claude Joseph Rouget de Lisle, som ett uttryck av patriotism efter krigsförklaringen mot Österrike den 20 april.
Filmen Napoleon Bonaparte 2002
Mireille Mathieu 1989
Marseljäsen med svensk text är rejält blodig, tyvärr hittar jag inte den på Youtube
Första versen
Allons enfants de la Patrie,
Framåt ni fosterlandets barn,
Le jour de gloire est arrivé !
Nu nalkas ärans stora dag!
Contre nous de la tyrannie,
Mot oss av tyranneriet,
L’étendard sanglant est levé, (bis)
Är det blodiga standar höjt, (x2)
Entendez-vous dans les campagnes
Hör ni över fältens krater
Mugir ces féroces soldats ?
Dessa grymma soldaters rop?
Ils viennent jusque dans nos bras
De tränga sig inpå vår hop,
Égorger nos fils, nos compagnes !
De mörda våra söner, och våra livskamrater!
Refräng:
Aux armes, citoyens,
Till vapen, medborgare,
Formez vos bataillons,
Ställ upp på raka led,
Marchons, marchons !
Framåt, framåt!
Qu’un sang impur
Låt fiendens orena blod
Abreuve nos sillons !
Flyta på vår jord!
Andra versen
Que veut cette horde d’esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah ! quel outrage
Quels transports il doit exciter !
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage !
Tredje versen
Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !
Fjärde versen
Tremblez, tyrans et vous perfides
L’opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S’ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prets à se battre !
Femte versen
Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
Epargnez ces tristes victimes,
A regret s’armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !
Sjätte versen
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !
Sjunde versen
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre